MEMOIRES PARTAGEES
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Agence promotion des cultures et du voyage - Ass 1901
« Un peuple sans mémoire n'a pas d'avenir »
31 ans déjà ! (6 mars 1991)
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France – Algérie 60 après :
La Réconciliation est-elle possible maintenant ?
Le travail de mémoire est un ciment essentiel de tout processus de RECONCILIATION
« Un Peuple sans Mémoire n’a pas d’Avenir »
Mois de Mémoires contre l’Oubli
11 octobre – 11 novembre 2022
Réseau des PASSEURS des Mémoires Partagées
J’adhère et j’informe sur les objectifs :
- Transmettre l’histoire de la France coloniale
- Création d’un Réseau des Passeurs de MémoireS
- Obtenir que la journée du 17 octobre 1961 (massacre des algériens à Paris) soit déclarée : Journée nationale des crimes d’État ( l’abolition du système colonial)
- Création d’un centre MEMORIA sur la colonisation
Cocher la case correspondante
A titre individuel Mairie Espace culturel Associatif Partenariat
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BIENVENUE AUX PASSEURS DE MEMOIRES pour informer ou ORGANISER une rencontre mémorielle sur la ville ou sur le quartier
Exposition Film Théâtre Rencontre-débat Autre
Envoi de votre bulletin sur : Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
Infos : Tél : 01 48 13 08 00 // 06 20 34 00 36 //www.apcv.org
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IMPORTANT DE DIFFUSER SANS MODÉRATION cette Lettre ouverte à José Gonzales, pied-noir, député, doyen de l'Assemblée nationale française qui y a prononcé un discours nostalgique pleurant son passé - Opera News Official
https://news-af.feednews.com/
Un Peuple sans Mémoire n’a pas d’Avenir
Il s’agit de faire connaître les héritages communs aux deux rives de l'Europe, de la Méditerranée et de l'Afrique, de les évoquer pour signifier les liens qui les unissent depuis fort longtemps ; rendre visibles ces héritages communs et les transmettre aux générations qui viennent afin qu’elles sachent que les uns et les autres ne sont pas si éloignés, qu’ils se ressemblent et qu’ils ont à bâtir un monde commun débarrassé des idéologies de guerres, chauvines et racistes. Dire donc aux jeunes en général et en particulier ceux issus de l’immigration qu’ils sont issus d’une histoire longue et d’une civilisation brillante ; ceux, Méditerranéens, Africains et Européens, qu’ils appartiennent à une civilisation qui a remis au centre l’Homme et ses droits, et qu’à ce titre il leur échoit de construire un destin, un avenir commun.
C'est ce choix qui a guidé nos actions en matière de l'abolition de l'esclave, de la négation de la colonisation française en Algérie et de guerres contre le fascisme et le nazisme, l’immigration.
TRANSMISSION DES MÉMOIRES
Depuis sa création en 1991, l’APCV a entrepris un travail de mémoire notamment en Ile de France sur le thème : ILS FONT AUSSI LA FRANCE
Participation des soldats indigènes,tirailleurs des ex-colonies aux deux guerres mondiales
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Apports des immigrations à la construction et à l’essor de la France.
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L'enrichissement des cultures venues d'ailleurs favoriasant la diversité pour vivre ensemble avec nos diversitiés.
Egalement une transmission des mémoires franco-algériennes sur la colonisation et la guerre d'Algérie avec un esprit de partage et non revanchard dans la perspective de la Réconciliation basée sur la Reconnaissance du passé colonial de la France occupante.
Il est important de transmettre aux générations d'aujourd'hui
L'association APCV dans le cadre de ses activités propose les rencontres Panorama-CinéMémoire contre l’OUBLI à l’occasion du 60ème anniversaire de l’indépendance de l’Algérie,…dans le cadre du MOIS CONTRE L’OUBLI (11 octobre – 11 novembre 2022)
Le travail de mémoire est un ciment essentiel de tout processus de RECONCILIATION
Bienvenue aux bénévoles passeurs de Mémoires
Contact : 06 20 34 00 36 - Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
MAURICE RAJSFUS, FIGURE DE LA LUTTE ANTIFASCISTE ET ANTISÉCURITAIRE, NOUS A QUITTÉ·E·S 15 juin 2020 0
En juillet 1942, Maurice Rajsfus est arrêté par la police française lors de la rafle du Vel d’Hiv’ à l’âge de 14 ans, en même temps que ses parents, immigrés juifs polonais, déportés et assassinés à Auschwitz. Près de vingt ans plus tard, Maurice, engagé contre le départ du contingent en Algérie, sera le témoin indirect des violences mortelles menées par la police française contre les Algériens. Il sera plus tard l’un des rares à parler de la charge policière le 14 juillet 1953 contre un cortège de manifestants algériens, qui tua 7 manifestants (6 algériens et un français) et fit une centaine de blessés dont plus de quarante par balles, Maurice consacrera un livre à ce sujet, intitulé 1953, un 14 juillet sanglant, et fut un témoin indirect du 17 octobre 1961. C’est de cette double expérience qu’il a pu faire ce constat qui a déterminé l’engagement de toute sa vie : « Selon les périodes, les policiers n’aiment pas les Juifs ou les Arabes. Alors qu’on me permette de ne pas aimer la police ! »
Maurice Rasjfus a ainsi été de toutes les luttes antiracistes et anticoloniales, et il fut un vieux compagnon de route des différents mouvements antifascistes des années 1990 et 2000.
À Ras l’Front, il sera longtemps le président « caché » (c’est-à-dire celui qui se retrouve devant les tribunaux !). Au sein de la mouvance Scalp – No Pasaran – REFLEXes, il était de tous les combats, et a tenu une chronique mensuelle pendant plusieurs années dans le mensuel No Pasaran, intitulée « Feu à Volonté », dans laquelle il ne mâchait pas ses mots, fustigeant toutes les injustices.

Une chronique de Maurice Rajsfus qui aurait pu être publiée aujourd’hui, dans le No Pasaran de mai 1997
Il fut aussi le créateur et principal animateur de l’Observatoire des Libertés Publiques (OLP), malheureusement en sommeil après plus de 20 ans d’informations sur les bavures et la répression policières. Son bulletin, “Que fait la police ?”, d’abord en version papier, a vu sa diffusion s’élargir grâce à sa mise en ligne sur internet avec l’aide des camarades de Samizdat, en particulier notre camarade Pedro, qui s’occupait de la mise en ligne jusqu’au dernier numéro, en avril 2014.
Maurice laisse derrière lui, en plus d’un nombre impressionnant d’ouvrages consacrés à la lutte contre toutes les répressions, d’impressionnantes archives : en 2014, pour une interview sur le 17 octobre 1961, nous avions été le voir dans son petit appartement de Cachan, dans le Val-de-Marne, où il nous avait montré, avec un enthousiasme communicatif, les milliers de fiches qu’il avait constituées au fil des années pour entretenir la mémoire des victimes des violences policières.
Maurice Rajsfus chez lui, au milieu de ses archives, en 2014.
À la même époque, nous avions rencontré Adolfo Kaminsky et sa fille Sarah auteure de la bio “Adolfo Kaminsky, une vie de faussaire“, avec qui nous avions organisé au cinéma la Clef à Paris une projection et un débat autour de son engagement à la fois dans la résistance et au service des luttes de libération nationale : à cette occasion, nous avions invité Maurice Rajsfus, et ce fut l’occasion pour les deux hommes qui s’étaient connus dans le combat anticolonial lors de la guerre d’Algérie de se retrouver, près de soixante ans plus tard. On se souvient de l’intervention de Maurice assis dans le public qui pour compléter le sujet des faux papiers de Kaminsky expliquait que lui, que eux, à l’époque utilisaient la technique de “la pomme de terre” pour la reproduction des tampons, cela avait fait sourire Adolfo qui avait confirmé tout en précisant que c’était un peu un travail d’amateur.
Aussi, Maurice était non seulement un ami, un camarade de conviction, mais aussi une part de la mémoire de nos luttes : qu’il ne soit jamais oublié. (La Horde)
Respect, honneur et hommage à notre ami militant antisioniste, antiraciste et antifasciste ue j'ai apprécié lors des rencontres-débats sur les événements tragiques des massacre de Sétif le 8 mai 1945 et le 17 octobre 1961 à Paris dont je suis l'un des rescapés.
On ne t'oublie pas on transmet aux générations d'aujourd'hui
PARUTION
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